Tarifs

Position de la SSMN concernant les forfaits ambulatoires (à partir du 1er janvier 2026)

La SSMN s’engage en faveur de soins fiables, efficaces et financièrement abordables en médecine nucléaire. De nouveaux forfaits ambulatoires doivent entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2026.

Du point de vue actuel, ces forfaits ne reflètent pas suffisamment la réalité des prestations de médecine nucléaire, en particulier lorsque des coûts matériels élevés (produits radiopharmaceutiques/traceurs), des infrastructures spécialisées et des exigences de sécurité strictes sont réunis.

De quoi s’agit-il concrètement ?

  • Base de calcul : les nouveaux forfaits ont été calculés à partir des données relatives aux coûts hospitaliers (REKOLE) et convertis en interne. Résultat : en moyenne, environ un quart (situation en 09/2025) de moins que les coûts effectivement déclarés.
  • Coûts matériels et exigences : les traceurs, les processus GMP, la radioprotection, les exigences en matière de qualité et de logistique sont des facteurs de coûts centraux qui ne sont pas suffisamment pris en compte dans les forfaits.
  • Représentativité : seule une petite partie des données a été prise en compte dans le calcul ; les prestataires privés n’ont parfois pas été pris en compte du tout. Cela peut fausser l’image des soins.

Pourquoi nous sommes contre

  • Insuffisance de couverture au lieu de sécurité d’approvisionnement : si une prestation est rémunérée en dessous du prix de revient, elle ne peut être proposée de manière fiable et durable en ambulatoire.
  • Effets d’éviction : les prestations sont transférées vers les hôpitaux publics ou disparaissent complètement. Cela affaiblit la liberté de choix et la proximité avec le patient.
  • Ralentissement de l’innovation : les études cliniques, l’introduction de nouveaux produits radiopharmaceutiques et d’appareils de pointe ne sont plus rentables, ce qui freine l’innovation.
  • La formation en souffre : moins de cas en ambulatoire signifie moins de courbes d’apprentissage et une pénurie de relève dans une discipline d’avenir.
  • Les inégalités s’accentuent : les régions sans hôpitaux centraux sont particulièrement touchées, ce qui entraîne des lacunes en matière d’accès.

Ce que nous craignons

  1. Un accès réduit aux examens centraux (par exemple, PET-CT) et aux procédures thérapeutiques.
  2. Des délais d’attente plus longs, un transfert accru vers le secteur hospitalier (plus coûteux, plus contraignant).
  3. Un recul de la recherche et des études en Suisse – une fuite des innovations vers l’étranger.
  4. Désavantage structurel des centres ambulatoires et des prestataires privés.

Ce que nous demandons

  • Transparence : divulgation des données, hypothèses et conversions utilisées.
  • Rémunération appropriée des produits radiopharmaceutiques (traceurs) : reflet des coûts réels des matériaux et des licences (traceurs standard, complexes et hautement complexes).
  • Représentation correcte de l’infrastructure coûteuse de la médecine nucléaire et des exigences de sécurité.
  • Forfaits corrigés au 1er janvier 2026 : base de données actualisée et représentative (y compris les prestataires privés) et méthodologie compréhensible.
  • Dialogue avec l’OTMA sur un pied d’égalité : accès aux bases de calcul, validation commune et mise en œuvre commune.

En bref (FAQ)

La médecine nucléaire est-elle « trop chère » ?

Non. Elle est souvent très efficace et peu invasive, et permet d’éviter des coûts supplémentaires grâce à des diagnostics plus précis et des traitements ciblés. Un déficit apparaît lorsque les coûts matériels réels ne sont pas pris en compte.

Voulons-nous simplement augmenter nos revenus ?

Nous voulons couvrir les coûts, garantir la fiabilité et permettre une planification dans un domaine hautement spécialisé. Quiconque travaille en permanence en dessous du seuil de rentabilité doit limiter ses prestations. Au final, ce sont les patients qui en font les frais.

Quel est notre objectif ?

Un système tarifaire stable et transparent qui favorise la qualité, la sécurité (radioprotection) et l’innovation – dans toute la Suisse, en ambulatoire et pour tous.


Informations concernant la rémunération

Les lignes directrices pour la rémunération ambulatoire des PET / CT se trouvent dans l’extrait suivant de l’ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins (OPAS)

Pour la PET / CT avec F-18 FDG les lignes directrices administratives et cliniques de la SSMN s’appliquent en plus des lignes directrices de l’OPAS :

Installations PET approuvées en Suisse selon la directive de la SSMN du 30.10.2019 :

Informations concernant FMH/DRG